La rétrocession de médicaments
Horaires d’ouvertures
Du lundi au vendredi, de 09h à 13h, et de 14h à 17h
Le samedi, de 09h à 12h (uniquement sur rendez-vous)
Penser à venir muni de :
- votre ordonnance
- vos papiers (carte de sécurité sociale, carte d’identité)
- votre attestation de mutuelle, d’assurance complémentaire ou d’aide médicale d’état (si vous en disposez)
Une ordonnance est valable 3 mois avant la première dispensation, puis un an au total, pour l’ensemble des renouvellements.
Prendre rendez-vous à la rétrocession
La prise de rendez-vous s’effectue du lundi au mercredi
- Par téléphone : 03 20 44 42 20
- Par mail : be.pharmacie@chu-lille.fr ou PharmacieRetrocession@chu-lille.fr
- Sur Doctolib :
Besoin d’une information ?
Vous avez une question concernant votre traitement ou la rétrocession ? Contactez-nous au 03 20 44 40 09
Vous avez une question concernant un médicament dérivé du sang ? Contactez-nous au 03 20 44 44 52
Laissez-nous un message : PharmacieRetrocession@chu-lille.fr
Comprendre l’activité de rétrocession en Pharmacie Hospitalière
La rétrocession est une activité essentielle des pharmacies hospitalières qui permet aux patients non hospitalisés de se voir dispenser des médicaments ou produits de santé spécifiques qui ne sont pas, sauf exception, disponibles en pharmacie de ville. C’est le cas de nombreux traitements initiés à l’hôpital, et qui présentent des contraintes particulières de dispensation ou d’administration ou encore qui nécessitent un suivi de la prescription ou de la délivrance.
On retrouve parmi les médicaments rétrocédables les médicaments dérivés du sang, les antirétroviraux, les médicaments des hépatites B, des antibiotiques, des antifongiques, des anticancéreux, etc.
Les médicaments rétrocédables
Tous les médicaments ne sont pas rétrocédables. Ceux qui le sont relèvent d’une liste établie par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). Il s’agit le plus souvent de médicaments prescrits à l’hôpital, essentiels pour le traitement de maladies chroniques ou graves, et qui ne sont pas disponibles en pharmacie de ville.
Comme les médicaments dispensés en pharmacie de ville, les médicaments rétrocédés bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation d’importation (AI).
Certains médicaments peuvent également être nommément inscrits sur cette liste à la demande des ministres chargés de la santé ou de la sécurité sociale.
Enfin, d’autres médicaments peuvent être rétrocédés sans être inscrits sur la liste de rétrocession. Il s’agit des catégories de médicaments suivantes : préparations magistrales ou hospitalières(1), médicaments bénéficiant d’un accès précoce ou compassionnel(2).
(1) Médicaments préparés directement à l’hôpital, et non par un industriel
(2) Médicaments innovants n’ayant pas encore obtenu d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), mis à disposition de certains patients pour lesquels il n’existe pas d’alternative thérapeutique.
La prise en charge des médicaments de la rétrocession
Le coût du médicament rétrocédé est généralement pris en charge par l’assurance maladie obligatoire (AMO) et la mutuelle ou l’assurance santé, aussi appelé assurance maladie complémentaire (AMC) de l’assuré, comme le sont les médicaments délivrés en ville.
Ainsi, les médicaments sont pris en charge par l’assurance-maladie avec une participation de l’assuré qui varie selon les médicaments :
- Le taux de remboursement par la sécurité sociale des spécialités pharmaceutiques (médicaments) peut être de 100%, 65% 30%, ou 15%.
- En fonction de ce taux, la participation de l’assuré (=le ticket modérateur, c’est-à-dire ce qui reste à la charge de l’assuré) sera plus ou moins élevé.
Remarques
Le ticket modérateur peut être pris en charge par une mutuelle ou une assurance santé, ou encore par l’assurance maladie notamment lorsque l’assuré est reconnu atteint d’une affection de longue durée (ALD), qu’il dispose de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS)(1), ou de l’Aide Médicale d’Etat (AME).
(1) La Complémentaire Santé Solidaire, remplace la CMU-C depuis le 1er novembre 2019
La prise en charge est de 100% pour les médicaments rétrocédés bénéficiant d’une autorisation d’accès précoce ou d’accès compassionnel et les médicaments dits irremplaçables et particulièrement coûteux.
Le prix de vente des médicaments est fixé au niveau national et ne dépend pas de la pharmacie du CHU de Lille.